EN DIRECT - Ukraine : "Nous ne faiblirons pas", lance Macron à Zelensky pour les 80 ans du D-Day | TF1 INFO (2024)

"NOUS NE FAIBLIRONS PAS"

"Nous sommes là et nous ne faiblirons pas", lance Emmanuel Macron à Volodymyr Zelensky, présent lui aussi sur l'estrade d'Omaha Beach. "Face à ceux qui prétendent changer les frontières par la force ou réécrire l'histoire, soyons dignes de ceux qui débarquèrent ici, votre présence ici en ce jour, M. le président d'Ukraine dit tout cela".

POUTINE "M'INQUIÈTE DEPUIS 40 ANS", LANCE BIDEN

Enregistré en France en marge des commémorations des 80 ans du Débarquement des forces alliées en Normandie, un entretien de Joe Biden à la chaîne américaine ABC doit être diffusé a déjà été en partie dévoilé. À la question de savoir s'il était "inquiet" après les propos de Vladimir Poutine sur le sujet des livraisons d'armes occidentales à Kiev, Joe Biden a expliqué : "Je le connais depuis 40 ans. Il m'inquiète depuis 40 ans. Ce n'est pas un homme bien, c'est un dictateur et il lutte pour maintenir son emprise sur son pays pendant qu'il mène cet assaut (sur l'Ukraine)."

Dans le même temps, le chef d'État a indiqué que les armes fournies à L'Ukraine n'avaient pas vocation à frapper Moscou, bien qu'elles puissent servir contre des cibles en Russie situées près de la région de Kharkiv (nord-est de l'Ukraine).

BIDEN NE VEUT PAS QUE LES ARMES AMÉRICAINES SERVENT À VISER MOSCOU

Les armes livrées par les États-Unis à l'Ukraine ne doivent pas servir à frapper Moscou ou le Kremlin, assure Joe Biden dans un extrait d'interview publié jeudi par la chaîne ABC. Le président des Etats-Unis avait donné la semaine dernière son feu vert, sous conditions, à l'utilisation d'armes américaines par Kiev contre des cibles en Russie situées près de la région de Kharkiv (nord-est de l'Ukraine).

Interrogé sur le fait de savoir si ces armes avaient déjà été utilisées par Kiev, Joe Biden n'a pas directement répondu mais assuré que les États-Unis ne permettaient pas qu'elles servent "à frapper à 300 km à l'intérieur du territoire russe ou à Moscou ou sur le Kremlin". "Elles doivent être utilisées à proximité de la frontière en cas d'attaques sur des cibles ukrainiennes lancées" depuis la Russie, a-t-il dit.

LE PROFIL DU FRANÇAIS ARRÊTE A MOSCOU SE PRÉCISE

Des médias russes fournissent de plus amples informations au sujet de l'homme arrêté à Moscou. Accusé d'avoir collecté des informations dans le domaine militaire et de n'avoir pas été au préalable enregistré auprès des autorités en tant qu'"agent étranger", il s'agirait d'un Français âgé de 48 ans, collaborant avec une ONG suisse, le "Centre for Humanitarian Dialogue".

Également chercheur, ce ressortissant français est souvent présenté comme un spécialiste du monde post-soviétique, du Caucase et de l'Asie centrale. Il a entre autres travaillé sur le conflit tchétchène. Si son nom est relaté dans la presse russe et américaine, aucune confirmation des l'identité de cet homme n'a pour l'heure été fournie par les autorités françaises. Bloomberg indique ainsi avoir sollicité l'Élysée et le ministère des Affaires étrangères, sans obtenir de réponse.

UN ESPION FRANÇAIS ARRÊTÉ A MOSCOU ?

À travers un message posté sur le réseau social Telegram, le Comité d’enquête russe de Moscou a indiqué ce jeudi que les autorités avaient procédé à l'arrestation d'un "citoyen de la République française", suspecté d'avoir "délibérément collecté des informations dans le domaine des activités militaires et militaro-techniques de la Fédération de Russie". Une forme d'espionnage qui se serait déroulée durant plusieurs années.

"L’accusé a été arrêté et emmené au département du Comité d’enquête de la capitale pour des mesures d’enquête. Dans un avenir proche, il sera inculpé et une mesure préventive sera choisie", a ajouté cette institution, qui forme le principal organe d’enquête russe. L'homme arrêté ne se serait pas enregistré auprès du ministère de la Justice russe en tant qu'"agent étranger".

LE MESSAGE DE BIDEN À POUTINE

Au cours de son discours, prononcé au cimetière américain de Colleville-sur-Mer dans le Calvados, Joe Biden a évoqué l'invasion de la Russie et a appelé les alliés de Kiev à rester au soutien : "L'Ukraine a été envahie par un tyran. (...) Elle se bat avec une extrême bravoure, a essuyé des pertes mais n'a jamais reculé. (...) Une coalition de plus de 50 pays se tiennent aux côtés de l'Ukraine. Nous ne les abandonnerons pas parce que si nous le faisons, l'Ukraine sera asservie, les voisins de l'Ukraine et toute l'Europe seront menacés. Nous ne pouvons pas capituler face aux tyrans, c'est impensable."

LE POINT SUR LA SITUATION

  • Vladimir Poutine a menacé mercredi de livrer des armes à des pays tiers susceptibles de frapper les intérêts occidentaux, si l'Occident autorise l'Ukraine à frapper la Russie avec ses missiles de longue portée. Le président russe a fait planer cette menace alors que les pays occidentaux sont de plus en plus favorables, sous conditions, à autoriser Kiev à utiliser leurs armes pour frapper le territoire russe. L'Ukraine réclame ce droit depuis des mois. Pour M. Poutine, si des missiles de longue portée nécessitant l'assistance de militaires occidentaux étaient tirés à l'avenir contre des cibles en Russie, Moscou riposterait.
  • Le président russe a par ailleurs refusé de chiffrer les pertes subies par l'armée russe après deux ans et demi de conflit, assurant qu'elles étaient "très inférieures" aux pertes ukrainiennes. "Si l'on parle de pertes irréparables (de morts, ndlr), alors le rapport est de un à cinq" avec les pertes subies côté ukrainien, a-t-il affirmé. Il a assuré que ce rapport était semblable à la différence entre le nombre de prisonniers de chaque camp. Selon lui, la Russie détient actuellement 6.465 soldats ukrainiens, contre 1.348 soldats russes prisonniers en Ukraine.
  • Une raffinerie du sud de la Russie a été mise à l'arrêt dans la nuit de mercredi à jeudi à la suite d'une attaque par drone ukrainienne dans la région de Rostov-sur-le-Don, non loin de la frontière, a annoncé le gouverneur local, selon qui il n'y a pas de victime. "A la suite d'une attaque par drone, un incendie s'est déclaré à la raffinerie de Novoshakhtinsk. Les services d'urgence sont sur place" et "le travail a été suspendu", a indiqué sur la messagerie Telegram ce responsable, Vasily Golubev, faisant état d'un sinistre limité "100 m2".
  • Le président français Emmanuel Macron "participera" au sommet de Paix pour l'Ukraine qui doit se tenir en Suisse à la mi-juin, a annoncé mercredi l'Elysée. Outre le soutien militaire à l'Ukraine "dans la durée", la France entend apporter "son soutien politique et diplomatique", a expliqué l'Elysée.
  • Les présidents français et ukrainien assisteront vendredi à la cérémonie de signature de deux accords avec à la clé 650 millions d'euros de prêts et de dons à l'Ukraine pour soutenir notamment les infrastructures critiques énergétiques visées par la Russie, a annoncé mercredi l'Elysée. Emmanuel Macron s'entretiendra, vendredi, "en fin d'après-midi", à l'Elysée, avec son hom*ologue Volodymyr Zelensky et tiendra une conférence de presse, a-t-on ajouté.

BIENVENUE

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct consacré au suivi de la guerre en Ukraine.

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